, Législatives 2024 : des personnalités qui renoncent, d’autres qui briguent un nouveau mandat

Législatives 2024 : des personnalités qui renoncent, d’autres qui briguent un nouveau mandat

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Les candidats aux élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet ont jusqu’au dimanche 16 juin pour se déclarer. Certains ont déjà annoncé leur intention de briguer un nouveau mandat ou, au contraire, décidé de renoncer à se lancer.

Ceux qui se représentent

Damien Abad a annoncé jeudi se représenter dans sa circonscription de l’Ain sans étiquette, mais soutenu par la majorité présidentielle. D’abord membre des Républicains puis de Renaissance, il a été mis en examen pour viol en mai dernier.

Une vingtaine de ministres sont à nouveaux candidats pour « Ensemble » dans leurs circonscriptions respectives. C’est le cas de Gabriel Attal dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, qui est également prétendant à sa succession en tant que chef de l’exécutif. En 2022, il avait été élu avec presque 60 % des suffrages avant de rejoindre le gouvernement d’Élisabeth Borne.

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin est lui aussi candidat, dans le Nord, tout comme la ministre déléguée aux entreprises Olivia Grégoire à Paris, la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot dans les Hauts-de-Seine ou la ministre déléguée chargée de l’enfance Sarah El Haïry en Loire-Atlantique.

Député pendant presque douze ans, l’ex-PS Olivier Falorni se présente de nouveau pour la prochaine législature en Charente-Maritime. L’élu MoDem et indépendants a reçu le soutien de Bernard Cazeneuve.

Du côté du « nouveau Front populaire », une partie des candidats est déjà connue. La députée écologiste Sandrine Rousseau représentera la gauche dans la 9e circonscription de Paris. L’ex-eurodéputé Pierre Larrouturou, porte-parole de Nouvelle Donne (gauche), a lui été investi dans l’Essonne.

Pour LFI, François Ruffin se représente dans la Somme. Le jeune député de 23 ans Louis Boyard est candidat à sa réélection dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, il devrait faire face au porte-parole de Renaissance Loïc Signor.

Raquel Garrido représentera bien son parti dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, et Clémentine Autain dans la 11e à Paris. Sébastien Delogu, qui avait brandi un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, devrait très certainement être à nouveau investi comme d’autres cadres de LFI. Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, sera candidat dans le Nord pour LFI mais pas soutenu par le « nouveau Front populaire ». Les autres partis de gauche se sont engagés à ne pas envoyer de candidats face à lui, selon France Bleu.

Le Rassemblement national, qui avait obtenu 89 sièges à l’Assemblée en 2022, devrait voir une bonne partie de ses candidats rempiler. C’est le cas de Marine Le Pen qui se représentera bien dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Mais aussi de l’actuelle porte-parole du parti, Laure Lavalette, élue dans la 2e circonscription du Var ou encore de Jean-Philippe Tanguy, président du groupe RN à l’Assemblée.

Ceux qui ne se représentent pas

Parmi les candidats en 2022 qui ne rempilent pas pour un nouveau mandat, Olivier Dussopt. « J’avais décidé de ne pas me représenter en 2027 en considérant que quatre mandats, c’est bien », a-t-il précisé.

Le président de la commission des affaires étrangères Jean-Louis Bourlanges (MoDem) ne se réengagera pas non plus. Élu une première fois en 2017, le centriste très respecté à l’Assemblée a invoqué des raisons de santé.

Chez Renaissance, Joël Giraud a annoncé qu’il mettait fin à sa carrière politique à la suite de la dissolution de l’Assemblée. « L’annonce d’un gouvernement de cohabitation entre le président et l’extrême droite, alliée sans doute à une partie de la droite, compte tenu des forces en présence, ne fait pas partie de mon ADN politique », a expliqué le député des Hautes-Alpes au Dauphiné libéré.

Interrogée dans le journal L’Équipe, la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra ne souhaite pas briguer de mandat de député, préférant « rester concentrée sur les Jeux ».

Le député écologiste sortant Julien Bayou, non investi par le « nouveau Front populaire », ne sera finalement pas candidat à Paris. Visé par une enquête pour harcèlement moral et abus de faiblesse, il s’est vu opposé depuis lundi deux candidatures écologistes de l’alliance de gauche. C’est finalement l’ancien député PS des Français de l’étranger Pouria Amirshahi qui a été investi.

Les nouveaux candidats

Les législatives anticipées voient l’émergence de nouveaux candidats à la députation. Et d’anciens qui font leur retour… C’est le cas de Dominique Voynet, candidate dans le Doubs. Cette cadre historique d’Europe-Écologie Les Verts avait été ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement dans le gouvernement de Lionel Jospin.

Le chef du Quai d’Orsay Stéphane Séjourné se présente pour la première fois, à Boulogne-Billancourt.

À droite, Corentin Le Fur, 34 ans, va tenter de prendre la relève de son père Marc Le Fur dans les Côtes-d’Armor. Ce dernier atteint d’un cancer se retire de la vie politique.

Le nouveau visage du Parti communiste Léon Deffontaines, 28 ans est candidat pour le « nouveau Front populaire » dans la Somme, d’où il est originaire. Tête de liste communiste aux européennes, son parti n’a obtenu aucun siège au Parlement européen.

Le Parti socialiste annonce aussi investir Emmanuel Grégoire, actuellement premier adjoint de la maire de Paris dans la 7e circonscription de la capitale. Il fera face notamment à Clément Beaune (Renaissance), ancien ministre des transports.

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