, Le château de la Mercerie à Magnac (16)

Le château de la Mercerie à Magnac (16)

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Le Versailles Charentais deviendra un vaisseau fantôme dominant la campagne charentais avec sa grande galerie de 220 mètres qui ne restera qu’une façade en trompe-l’œil.

Le château de la Mercerie est situé dans le sud Charente, à proximité du village de Villbois-Lavalette.
Les premières mentions d’une seigneurie de la Mercerie remontent au début du 16e siècle. Du 16e au début du 19e siècle, ce sont les Rousseau qui sont seigneurs de la Mercerie. Le château va connaître plusieurs phases de travaux au cours du 19e siècle avant de voir son destin basculer avec l’arrivée des frères Réthoré.
En 1924 le château est vendu à Raymond et Alphonse Réthoré pour 80 000 Fr. En Charente, Raymond se lance dans le journalisme quand Alphonse entame des études de médecine mais il préfère le crayon et le fil à plomb. Il devient architecte autodidacte.
Nous sommes au début des années 30. Les deux frères veulent agrandir le manoir. Alphonse dessine bâtiments et façades. Les ajouts empruntent aux temples grecs, à la Renaissance et même à l’Empire. Colonnades et balustres évoquent Versailles. C’est d’ailleurs le surnom du château de la Mercerie : le Versailles charentais.
Raymond, quant à lui, devient maire de Magnac en 1932. En 1936, le voilà propulsé à l’Assemblée nationale sous une étiquette radical-socialiste. Après-guerre, il entre en gaullisme. Raymond est réélu en 1958 et reste député jusqu’en 1978.
Après 1947, c’est le début de la construction de la grande façade. Ces années-là sont fastes. Les pièces sont agrémentées d’un décor somptueux, mobilier, peintures, collections de sculptures… Raymond Réthoré voyage et rapporte de l’étranger marbres, boiseries, statues, lustres, lambris et autres trésors.
Ces années-là sont fastes mais dispendieuses. En 1970, l’argent manque, les travaux sont interrompus. Vaisseau fantôme dominant la campagne charentaise, la grande galerie de 220 mètres ne restera qu’une façade en trompe-l’œil.

Alphonse, malade, décède en 1983. Il est inhumé à La Mercerie, dans un pilier préparé à cet effet : 4 mètres de large, de quoi y loger un cercueil à plat et non pas debout comme le veut une légende erronée. Le 15 décembre 1986, Raymond décède et intègre le pilier voisin de son frère !
Avant leur mort, les frères ne sont pas arrivés à léguer le château au Département, ni à l’Assemblée nationale, ni à la Ville d’Angoulême. Après leur mort, les héritiers vont devoir organiser des ventes aux enchères des biens pour rembourser des dettes. En 2011, la mairie de Magnac-Lavalette signe un bail emphytéotique avec la société foncière propriétaire lui permettant de lancer des travaux de sauvegarde et de permettre au public de découvrir ce site étonnant.

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