
La mairie d’Athis-Mons (Essonne), à qui la justice a ordonné de scolariser des enfants en majorité syriens qu’elle refusait d’accueillir, a affirmé dans une lettre à ses administrés qu’elle ne se conformerait pas pour l’heure au jugement. Le tribunal administratif de Versailles avait donné mi-mars 15 jours à la ville pour procéder à l’inscription dans ses écoles de 28 enfants, pour la plupart syriens, dont les familles occupent illégalement d’anciens pavillons de l’aviation civile à Athis-Mons.
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Dans une vidéo publiée vendredi soir sur le site de la ville, la maire LR Christine Rodier affirme ne pas pouvoir se « conformer » à la décision du tribunal administratif. « Il est impossible de procéder à ces scolarisations dans des conditions acceptables », précise-t-elle dans une lettre aux administrés en cours de distribution et disponible sur le site. « La scolarisation de la quasi-totalité de ces enfants relève avant tout de l’apprentissage de la langue française et de l’alphabétisation », et « nécessite un accompagnement spécialisé », justifie-t-elle.
« Je n’instruirai donc pas pour le moment les dossiers qui seront éventuellement déposées », écrit Mme Rodier, affirmant avoir proposé à la direction académique de l’Essonne que la ville mette à disposition des locaux « équipés » à proximité des logements concernés pour que des cours « adaptés aux besoins de ces enfants » y soient dispensés. « L’Education nationale pourra y détacher des enseignants », suggère-t-elle. La direction académique de l’Essonne n’était pas joignable aujourd’hui
Le cabinet de la maire a par ailleurs précisé que la ville ne ferait pas appel de la décision du tribunal. « On ne s’oppose pas à la scolarisation des enfants », assure le cabinet, affirmant avoir le soutien des familles concernées sur cette proposition de classe « transitoire » qui devrait permettre aux enfants de rejoindre, après mise à niveau, le système scolaire classique. Un recours avait été déposé par un collectif d’associations dont le DAL (Droit au logement) et l’AJAR (Association juvisienne pour l’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés). La mairie s’attend à ce que d’autres recours suivent, les familles demandant depuis plusieurs mois la scolarisation de la cinquantaine d’enfants vivant sur place, ce que la ville a toujours refusé prétextant qu’ils ne vivaient pas dans des logements pérennes, et que les écoles de la ville manquaient de places.
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