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Deux minutes et trente secondes, c’est le temps qui s’écoule en moyenne entre l’entrée d’un colis et sa sortie dans le nouvel entrepôt de GLS au Coudray-Montceaux (Essonne). L’entreprise néerlandaise de logistique a inauguré, mercredi 25 septembre 2024, son nouveau hub national capable de traiter jusqu’à 350 000 colis par jour, grâce à des innovations technologiques et au travail des 150 salariés.
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Des colis dispatchés automatiquement selon leur volume
S’étendant sur sept hectares au bord de l’autoroute A6, le site comprend un hall d’exploitation de 11 000 m² largement automatisé et doté de 114 portes pour poids lourds.
À l’intérieur, des couloirs de tapis convoyeur mécaniques serpentent au sol, mais aussi en hauteur pour acheminer les colis vers le camion qui les rapprochera de leurs destinations finales respectives.
Dès leur arrivée sur le site, les colis sont affectés automatiquement selon leur poids et leur taille. Les petits colis (- de 2 kg) et ceux de taille intermédiaire (allant jusqu’à une paire de pneu) circulent sur les voies en hauteur.
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Toucher le moins possible chaque colis grâce à l’automatisation
Grâce notamment à des lecteurs capables de lire une étiquette sur cinq des six faces d’un colis, chaque colis est orienté vers sa destination en limitant le nombre de manipulations par l’Homme.
Les gros colis (+ d’1,4 m) sont mis au niveau du sol, circulant sur des tapis tireurs plus large, semblables à ceux qui acheminent les valises des voyageurs dans les aéroports.
S’il est très mécanisé, le site n’est pas vide d’humains. Dans le poste de contrôle, un mur d’écran offre une vue d’ensemble au superviseur sur le fonctionnement en temps réel des tapis, l’arrivée des camions, les chargements et déchargements, etc.
Pour GLS, ce nouveau hub offre « plus d’efficacité opérationnelle »
S’il détecte un problème dans le hall, il peut ainsi contacter par talkie-walkie les opérateurs pour intervenir. Selon l’entreprise, la partie non mécanisable représente moins de 6 % du traitement des colis sur le site.
« Ce hub automatisé nous permet d’être beaucoup plus productifs et efficaces que sur notre ancien site (à Fleury-Mérogis) et va nous permettre de nous développer davantage », souligne le Dr. Karl Pfaff, le directeur général de GLS, rappelant que le groupe est présent dans 21 pays en Europe, aux États-Unis et au Canada.
Avec ces innovations, l’entreprise entend répondre aux besoins croissants de l’e-commerce, notamment depuis les confinements mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
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Le Coudray-Montceaux, un « emplacement stratégique »
Aujourd’hui, près de 70 % des Français sont des e-acheteurs, selon GLS pour qui la France constitue le deuxième plus gros marché en Europe, derrière le Royaume-Uni, pour ce qui est de la livraison aux particuliers.
Situé à 35 km au sud de Paris, le nouveau hub de GLS a l’avantage d’être connecté avec des axes routiers importants comme l’A6, la N104 et la N7.
« C’est un emplacement stratégique pour nous. Paris représente 35 % de volumes de livraison en France. Il est aussi idéal pour le transit national et international », assure un cadre de la branche française du groupe.
Aucun autre bâtiment ne devrait être construit dans la zone
D’autres entreprises spécialistes du traitement de colis sont déjà implantées dans la ville à l’image de DPD ou de Kuehne + Nagel.
« Ce bâtiment est le dernier construit dans la zone d’activités des Haies Blanches. Il marque la finalisation de son aménagement », assure Aurélie Gros, la maire du Coudray-Montceaux se félicitant de voir les 64 hectares « exploité à près de 100 % de ses capacités ».
La ville accueille 475 entreprises et plus de 4 500 emplois pour un peu moins 5 000 habitants. « Peu de communes ont des ratios similaires dans les environs », se réjouit l’édile.
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