Le député sortant LFI de la 2e circonscription du Nord Ugo Bernalicis déclare n’avoir « aucune difficulté à ce qu’Adrien Quatennens soit candidat » dans la 1ere circonscription du du même département aux élections législatives.

« Il a fait son travail son travail de parlementaire activement, sérieusement,. Il y a eu ce qui lui est arrivé dans un cadre privé qui a un retentissement politique et je ne le nie pas », a-t-il déclaré.

Interrogé sur l’éventuelle candidature d’Adrien Quatennens dans le Nord, Fabien Roussel déclare sur BFMTV que, « pour notre part, nous n’apporterons pas notre soutien à un candidat qui a déjà été condamné ».

Il refuse en revanche de préciser si un éventuel candidat dissident pourrait se présenter si Adrien Quatennens venait à se présenter aux législatives.

Sur BFMTV, Fabien Roussel affirme que Raphaël Glucksmann « a été avec nous pour coécrire » et « partager le programme » du Nouveau Front populaire.

« C’est une très bonne nouvelle que nous ayons réussi à construire un rassemblement qui n’est plus la Nupes » et qui « inclut Place Publique », la formation de Raphaël GLucksmann, se félicite Fabien Roussel.

Le président des Républicains Éric Ciotti, qui a été exclu de son parti par les autres cadres LR, dénonce ce soir sur C8 un « pu-putsch » pour l’évincer.

Après avoir conclu un accord, les différents chefs de partis sont brièvement sortis pour une photo de famille.

Ils tiendront une conférence de presse demain midi à la Maison de la Chimie pour présenter l’accord en détail. « 

« Vous ne serez pas déçus », affirme Marine Tondelier, la secrétaire national d’Europe Ecologie Les Verts.

Au micro de BFMTV, Fabien Roussel livre les premières mesures ayant fait l’objet d’un accord au sein du Nouveau front populaire, « beaucoup de mesures attendues par les Français, notamment le pouvoir d’achat ».

Le groupe de gauche promet d' »indexer les salaires sur l’inflation » ainsi que toutes les pensions, mais aussi l’abrogation de Parcoursup ou la « mise en place d’un revenu étudiant ».

Comment financer ces annonces? Il indique qu’il sera question de mettre à contribution « le capital » et la finance et mais aussi des « mesures fiscales ».

Pour François Hollande, la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale intervient « au pire moment et dans les pires circonstances ».

Sur TF1, l’ancien chef de l’Etat rappelle que cette dissolution intervient à un moment où « l’Europe à la guerre à ses portes » et où la France s’apprête à accueillir les Jeux olympiques.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a estimé que la gauche a « mis toutes les chances de son côté » en trouvant un accord pour les élections législatives.

« Je suis fier de cet accord », a-t-il encore déclaré sur BFMTV.

Invité au JT de 20 heures de TF1, l’ancien président de la République François Hollande dit être « favorable » à l’accord qui vient d’être conclu à gauche tout en précisant qu’il n’en connaît pas « le détail ».

« C’est à la gauche de faire son devoir. Son devoir c’est de faire l’union », estime François Hollande. « Il y a un accord ce soir. Pour moi ce qui est esssentiel est que l’union ait pu se faire. »

Dans les événements politiques qui s’enchaînent depuis quelques jours, « évidemment, il y a des scènes qui sont marrantes », reconnaît Gabriel Attal sur TMC.

Le Premier ministre déplore toutefois des événements qui donnent l’image « d’un monde politique et de partis qui se parlent à eux-mêmes ».

« Face au danger, nous écrivons une grande et belle page de l’Histoire politique de notre pays ». Jean-Luc Mélenchon a salué dans un communiqué l’accord trouvé entre les partis de gauche qui se présenteront sous la bannière « Nouveau Front populaire » pour les élections législatives.

« C’est un évènement politique considérable en France », écrit notamment le chef de file des Insoumis, « désormais, deux visions de l’avenir de la France se font face. Celle de l’ultra-droite continuatrice d’une sombre histoire. Celle du Nouveau Front Populaire au service des aspirations démocratiques, écologiques et sociales de notre peuple ».

Dans une déclaration commune, les formations du Nouveau Front populaire annoncent que l’union à gauche « est scellée ».

« Avec un programme de gouvernement et des candidatures uniques dans les circonscriptions de France, les forces politiques qui ont constitué le nouveau Front populaire donnent rendez-vous aux Françaises et aux Français les 330 juin et 7 juillet prochains », peut-on lire dans ce communiqué.

Les formations de gauche disent avoir « oeuvré à un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat ».

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Plusieurs influenceurs se regroupent depuis la victoire du Rassemblement national aux européennes et l’annonce de législatives anticipées par Emmanuel Macron ce dimanche 10 juin. Ils veulent appeler au vote et s’opposer à la montée de l’extrême droite.

L’initiative est coordonnée par l’agence d’influenceurs engagés Perrine Am, explique sa fondatrice et dirigeante, Perrine Bon, à BFMTV.com.

L’idée est de regrouper « des créateurs de contenus qui ont envie de parler de politique » mais « ne se sentent pas légitimes de le faire » et souhaitent « faire barrage » à l’extrême droite développe-t-elle. Ont déjà rejoint cette mobilisation Juliette Katz, Camille & Justine, Swann Perissé, Hugo Tout Seul, Pomme, Enora Malagré, Antoine Goretti…

Perrine Bon constate un « engouement dingue » autour de cette mobilisation, avec plus de 200 créateurs qui manifesté leur intérêt.

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Dans Quotidien, sur TMC, le Premier ministre, Gabriel Attal, cite trois grands thèmes pour la campagne de Renaissance pour les législatives: « l’emploi et le pouvoir d’achat », « l’autorité » et « l’environnement ».

Interrogé en Italie lors du sommet du G7, le président de la République se dit persuadé que les Jeux olympiques qui se tiendront cet été auront leur importance dans le vote des Français.

« Les Français, je pense, ils n’ont pas envie d’avoir des Jeux olympiques qui se présentent mal. Ils vont intégrer les Jeux olympiques dans leur choix », a-t-il déclaré.

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Interrogé en marge du G7 en Italie par les journalistes, Emmanuel Macron revient sur les résultats des européennes, qui ont placé la liste de la majorité en deuxième position, loin derrière le RN.

« Je l’ai pris pour moi, ça m’a touché », déclare-t-il. « Ça m’a pas fait plaisir dimanche. ça fait sept ans que je travaille comme un fou pour le pays aille mieux, que les réformes avancent, donc je l’ai pris pour moi, pour cette majorité. »

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Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire s’adresse « aux jeunes » pour les mettre en garde contre le Rassemblement national.

Son argumentaire porte notamment sur le programme économique du Rassemblement national. En cas de victoire du RN, « c’est votre porte-monnaie qui va trinquer », affirme-t-il.

« Ne regardez pas uniquement la devanture », demande-t-il. « La devanture est peut-être très jolie, mais derrière, il y a une arrière-boutique. Et l’arrière-boutique, elle n’est pas ragoûtante. »

Dans un communiqué de presse, le responsable de la section niçoise du Rassemblement national Benoit Kandel annonce que le RN ne présentera pas de candidat dans trois circonscriptions des Alpes-Maritimes conformémement à l’accord conclu avec Eric Ciotti.

Il n’y aura donc pas de candidat RN face à Eric Ciotti, Bernard Chaix et Christelle d’Intorni.

« Je comprens l’étonnement, voire la déception, de nos sympathisants et de nos électeurs », explique Benoit Kandel. « Je les appelle néanmoins à faire campagne et à voter sans état d’âme, dès le premier tour des législatives à Nice, pour les trois candidats soutenus par le Rassemblement national. »

Les formations de gauche seraient tout proche d’un accord, d’après la députée européenne LFI Manon Aubry.

« C’est une affaire de minutes, tout au plus d’heures », déclare-t-elle sur RTL.

« D’ici ce soir on devrait avoir un package final qui devrait être prêt à la fois dans la distribution des circonscriptions, dans le programme, son ambition », indique Manon Aubry.

« Nous somme tout proche d’un accord », assure-t-elle également sur BFMTV.

Le bureau politique des Républicains, qui devait commencer à 18h30 et prendre la forme d’une visioconférence, est finalement « reporté à demain matin pour des raisons d’organisation », annonce l’entourage de la nouvelle direction du parti.

Atteint d’un cancer, Marc Le Fur, député des Côtes-d’Armor depuis 2002, annonce qu’il ne sera pas candidat pour un nouveau mandant, rapporte Ouest France.

« Je crains de ne plus pouvoir me donner à 200% dans le combat politique, comme je le fais depuis 30 ans », explique-t-il.

C’est son fils Corentin Le Fur, 34 ans, qui sera candidat à sa place dans la troisième circonscription des Côtes-d’Armor.

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Dans un communiqué signé « Les Républicains », Eric Ciotti estime que la nouvelle réunion du bureau politique des LR en fin de journée a « de nouveau été mise en oeuvre en violation flagrante de nos statuts ».

« Cette réunion constitue le saisissant aveu de l’illégalité de la réunion d’hier, puisqu’une seconde convocation ne saurait avoir de sens si la première avait été effectuée dans un cadre légal », poursuit Eric Ciotti, qui appelle également « à cesser l’escalade de convocations illégales et inutiles ».

Le vice-président des Républicains et ancien député du Vaucluse Julien Aubert, invité sur BFMTV, déclare qu’Eric Ciotti lui « a proposé de faire partie de l’accord passé avec le Rassemblement national ». « Je n’ai pas donné suite à la proposition », poursuit-il.

Comme François-Xaviez Bellamy, Julien Aubert voterait pour le candidat RN en cas de second tour face à un candidat LFI.

« Au second tour vous éliminez celui qui est le plus loin de vos positions », explique-t-il. « Je combats tout ce que porte LFI et je combats une partie de ce que porte le RN. »

La conseillère EELV de Paris Raphaëlle Rémy-Leleu indique à l’AFP être candidate à l’investiture du nouveau « Front populaire » sur la circonscription de Paris où Julien Bayou veut se représenter, au nom de la « lutte contre les violences sexistes et sexuelles ».

« Cette circonscription est un emblème de la réponse qu’apporte le nouveau Front Populaire à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles », écrit-elle dans sa candidature interne transmise à l’AFP.

Julien Bayou a annoncé lundi être candidat à sa propre succession, promettant de démissionner s’il est condamné pour les faits de harcèlement moral et abus de faiblesse dont l’accuse son ex-compagne.

Selon le baromètre Elabe pour Les Echos, seuls 24% des Français disent faire « confiance » à Emmanuel Macron. Il s’agit de son plus bas niveau depuis le début de son second mandat en 2022.

Il se rapproche également des 23% enregistrés en décembre 2018, pendant la crise des gilets jaunes, le plus faible niveau de confiance depuis sa premier élection en 2017, observe Elabe.

La confiance baisse de trois points dans son propre camp, même si elle reste élevée, à 71%. Le recul est plus net dans les oppositions: il perd cinq points de confiance auprès des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (17%), et six auprès des électeurs de Marine Le Pen (6%).

Le tribunal judiciaire de Paris examinera demain à 11 heures l’assignation délivrée en urgence par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti Les Républicains.

Selon nos informations, Eric Ciotti a déposé, ce jeudi, une « requête en référé à heure indiquée » afin que son assignation soit examinée « en urgence » par le tribunal judiciaire de Paris, statuant en matière civile. Il s’agit de la procédure la plus urgente.

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Sur son compte X, Jean-Luc Mélenchon évoque l’eventualité d’un débat face à Jordan Bardella et Gabriel Attal et estime que « c’est aux chefs des grands partis de notre coalition d’aller à ce type de débats« .

« Je remercie TF1 et France 2 pour leur invitation aux débats avec Attal et Bardella. Le nouveau Front popoulaire n’a pas encore désigné son candidat premier ministre », ajoute-t-il.

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Le bureau politique convoqué aujourd’hui par Les Républicains se tiendra à 18h30 et se réunira par visioconférence.

Ce nouveau bureau politique est convoqué « pour valider »‘ l’exclusion d’Eric Ciotti du parti.

De son côté, le président LR a annoncé sur son compte X que 60.000 personnes avaient signé en ligne pour soutenir le rassemblement des droites.

Selon la secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, l’accord pour une union entre les différentes formations de gauche « avance » et il « n’y a rien qui bloque ».

« On fait un boulot sérieux, on va aboutir à temps », affirme-t-Marine Tondelier. « Si on avait écrit un programme pour la France en deux heures, vous auriez trouvé ça pas sérieux. On prend le temps qu’il faut. »

Invité sur BFMTV, Arthur Delaporte, député socialiste sortant du Calvados, « ne pense pas que Jean-Luc Mélenchon soit le plus rassembleur des candidats » pour être Premier ministre en cas de victoire du nouveau Front populaire aux législatives.

« J’ai beaucoup de noms en tête qui pourraient être d’excellents Premiers ministres », poursuit-il, citant notamment pour les socialistes Boris Vallaud, « un excellent président de groupe » à l’Assemblée nationale, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure ou Valérier Rabault, cheffe de file des députés socialistes au Palais-Bourbon entre 2018 et 2022.

Le député sortant de la 2e circonscription du Rhône Hubert Julien-Laferrière annonce quitter la politique pour se consacrer à « la sauvegarde des grands singes », sa « passion secrète ».

« Ma vie s’ouvre sur un nouvel engagement. La sauvegarde des grands singes, ma passion secrète, en sera le moteur », poursuit l’élu de 58 ans.

Il a quitté le groupe parlementaire Écologiste en février à cause de soupçons de corruption dans une affaire d’ingérence étrangère traitée par le Parquet national Financier (PNF).

Dans un communiqué publié à 15 heures, le Parti pirate annonce son « soutien » au Front populaire. Une démarche affichée « contre l’extrême droite » soumise au vote des adhérents.

« Le Parti pirate n’investira pas de candidat (…) les pirates restent libres de s’engager comme ils le souhaitent en dehors du parti pour mener ce combat », peut-on lire dans un communiqué.

Il est précisé que ce soutien « n’équivaut pas à un accord sur le fond avec les partis traditionnels » composant le Front populaire à gauche.

L’ancien président François Hollande s’exprimera ce soir à 20 heures sur TF1. Le 10 juin dernier, l’entourage de l’ancien président expliquait que celui-ci était « extrêmement préoccupé » par le résultat des européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre a répondu à une question sur la possible tenue d’un débat à trois avec Jordan Bardella et Jean-Luc Mélenchon, comme l’avait révélé Le Parisien. Il confirme avoir été sollicité par plusieurs médias et y être « favorable ».

« Si débat il y a il doit être entre ceux qui ont été identifiés comme possible Premier ministre », a-t-il estimé.

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En déplacement dans le Pas-de-Calais, Gabriel Attal assure que les législatives ne sont « pas la même élection » que les européennes. Il ne s’attend donc pas à des résultats similaires.

« On est sûr une élection législative dont l’objectif est de choisir une majorité qui gouvernera le pays »

L’ex-ministre Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol a confirmé se représenter dans sa circonscription de l’Ain, où le Rassemblement national est arrivé largement en tête lors des Européennes. Une information révélée par BFMTV le 10 juin dernier.

« Je pars en candidat divers droite sans étiquette », a indiqué le député apparenté Renaissance.

Durant son déplacement de campagne, le Premier ministre Gabriel Attal a critiqué ses opposants, à commencer par le Rassemblement national, qu’il accuse de faire de fausses promesses en période de campagne.

« Vous avez des partis politiques qui classiquement se disent ‘ah il y a une élection qui arrive, il faut faire les Pères Noël, on va leur vendre du rêve en leur racontant n’importe quoi », a débuté le Premier ministre.

En s’appuyant sur la question du retour où non sur la réforme des retraites, il accuse le RN de promettre un changement depuis « deux ans » avant de s’être ravisé récemment.

Jordan Bardella avait de son côté indiqué vouloir revenir sur ce point en cas de victoire mais « dans un second temps ».

Renaissance annonce que le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné sera candidat de son groupe dans les Hauts-de-Seine.

Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, déplore le « cauchemar démocratique » s’étant installé en France depuis l’annonce de la dissolution.

L’élue souligne la « grande responsabilité de la gauche » mais exclut dans un communiqué l’hypothèse d’une arrivée de Jean-Luc Mélenchon au rôle de Premier ministre.

« En aucun cas, Jean-Luc Mélenchon ne sera Premier ministre. La gauche, je le crois, a assez de talents (…) pour bâtir une nouvelle équipe », estime-t-elle.

Pour rappel, l’Insoumis a dit sur France 2 ne pas « s’éliminer » mais ne pas « s’imposer » à ce poste.

Sur X, Jean-Luc Mélenchon loue le travail effectué pour former le nouveau Front Populaire, évoquant « un exploit ».

« Tout se met en place. En quatre jours, la gauche accomplit un exploit. Elle est à la hauteur du moment. Pas d’impatience. Le travail est délicat. Les équipes de négociation font du bon travail. Bravo à elles! »

Dans un message partagé sur X, répondant à une information du quotidien Libération, Gabriel Attal critique le fait que les groupes de gauche aient potentiellement tenu des « débats » sur la « qualification de l’attaque commise par le groupe terroriste du Hamas » le 7 octobre.

Il appelle à un « sursaut de tous les républicains ».

Arnaud Rousseau, le dirigeant de la FNSEA, le premier syndicat agricole, a accordé un entretien à l’Agence France Presse. Il y fait part de ses « inquiétudes » quant au programme porté par Jordan Bardella et le Rassemblement national.

« J’ai vu que Jordan Bardella était favorable à ‘l’exception agriculturelle’. Je cherche à savoir de quoi il s’agit. Il parle aussi de la ‘renationalisation’ de la PAC… J’ai quelques inquiétudes », a souligné Arnaud Rousseau.

« Les débats sont un peu tendus parce qu’il faut choisir les meilleurs d’entre nous, capable de gagner », a déclaré sur notre antenne Fabien Roussel.

Tandis que les partis de gauche discutent pour se mettre d’accord sur la répartition des circonscriptions, le chef des communistes explique que les candidats investis ne seront peut-être pas les mêmes qu’en 2022″.

« C’est ça qui peut être un peu difficile », concède-t-il, tout en louant « un bon dialogue, très franc » entre les formations politiques de gauche en vu de former le futur « front populaire » pour barrer la route de législatives au RN.

« Nous devrions pouvoir tenir l’engagement […] J’étais très inquiet ce matin, je suis plus optimiste maintenant, a-t-il également déclaré.

« Nous n’avons pas discuté du sujet du Premier ministre, c’est pas du tout le sujet […] Nous aurons ce débat-là dans un autre temps. Nous voulons gagner, c’est la seule chose qui compte », a coupé court l’ex-candidat à la présidentielle.

Le président des LR, exclu par un Bureau politique extraordinaire la veille, refuse toujours cette procédure.

En plus d’avoir saisi le tribunal administratif pour contester cette sanction, il se met en scène dans son bureau, au siège des LR pour bien appuyer son désaccord.

« Au travail pour la France », indique en légende de cette vidéo postée sur X, Éric Ciotti, qui a passé une alliance en solitaire avec le RN au lendemain des européennes.

Derrière la production chiadée, la musique « Destiny » signée Amir Marcus et Séphan Fischer, comme le précise un journaliste politique de TF1, est de circonstance.

Le parti conservateur de droite joue en effet son avenir sur cette querelle idéologique et maintenant juridique qui oppose la tête du parti à la majorité des Républicains.

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Sur le plateau de Public Sénat, Yannick Jadot a insisté sur la nécessité pour la gauche de trouver un accord programmatique pour les élections législatives.

« Ce qui est certain, c’est que quand l’extrême droite est à 40%, il faut un électrochoc dans le pays », a déclaré le sénateur écologiste, en référence aux résultats combinés de Reconquête et du Rassemblement national aux élections européennes.

François-Xavier Bellamy préfère l’extrême droite à l’alliance du front populaire même s’il ne valide pas le principe d’une coalition avec le Rassemblement national acté par Éric Ciotti.

En cas de second tour aux législatives entre le front populaire et le RN, « je fais barrage évidemment à La France insoumise », dit le député européen de LR sur Europe 1.

Il cible le soutien du NPA à la coalition du front populaire, accusant le parti d’extrême gauche de s’être « réjoui » des attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Sa position ne vaut pas uniquement pour LFI mais bien pour la coalition des gauches. François Xavier Bellamy déplore notamment qu’Olivier Faure « n’exclue pas » que Jean-Luc Mélenchon soit Premier ministre.

Lorsqu’Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dimanche 9 juin au soir, dans la foulée de la victoire du Rassemblement national aux européennes, la foudre présidentielle n’a pas frappé que les 577 députés.

Derrière eux, c’est tout l’écosystème des collaborateurs parlementaires qui s’en trouve chambardé. Ces quelques 2080 petites mains qui accompagnent jours et nuits les élus de l’hémicycle, dont la mission peut aller de la tenue d’un planning, à la rédaction de discours et d’amendements, la veille juridique ou tout simplement répondre aux emails du député.

Dans l’arrière-boutique du Palais-Bourbon, la tenue d’élections législatives anticipées a stupéfait nombre de collaborateurs et de collaboratrices parlementaires. Chez les salariés des députés Renaissance, en particulier, l’horizon est pour l’instant bouché.

Retrouvez leur témoignage dans notre article

Éric Ciotti, qui doit déjeuner avec Jordan Bardella, a quitté le siège du parti Les Républicains. Il dénonce une « nouvelle procédure totalement illégale », alors que le parti a annoncé un nouveau bureau politique pour valider son exclusion de LR.

« Julien Bayou ne sera pas investi par Les Écologistes » aux élections législatives, indique l’ancien candidat à la présidentielle et sénateur écologiste Yannick Jadot sur Public Sénat.

Député sortant de Paris, Julien Bayou a annoncé lundi être candidat à sa propre succession dans la 5e circonscription de la capitale, malgré les accusations de harcèlement moral et d’abus de faiblesse de son ex-compagne Anaïs Leleux, qui ont entraîné l’ouverture de deux enquêtes.

Dans l’hypothèse où il parviendrait à être à nouveau élu, l’ancien secrétaire national d’EELV a promis de démissionner en cas de condamnation.

Julien Bayou s’est mis en retrait de son parti en mars dernier, après la plainte d’Anaïs Leleux.

« Je suis un militant du rassemblement de la gauche mais il faut beaucoup de clarté sur ce que nous portons », a déclaré Emmanuel Grégoire, premier adjoint PS à la mairie de Paris au micro de BFM.

Le candidat aux élections législatives souligne qu’il y a « d’autres points plus importants » que la qualification du Hamas en tant qu’organisation terroriste. Néanmoins, « c’est une évidence » qu’il ne signerait pas dans le cas où ce n’était pas inscrit comme tel.

« Que la gauche ne perde pas de temps sur des sujets de ce type-là, a-t-il poursuivi, face à la responsabilité historique du moment dans lequel nous sommes. »

Ajoutant: « Il n’y a aucune autre alternative que la gauche à l’arrivée du Rassemblement national au pouvoir. »

Le parti Les Républicains convoque un nouveau bureau politique « pour valider » l’exclusion de son président Eric Ciotti approuvée mercredi par cette même instance, comme il l’indique dans un communiqué.

« Nous avons très largement recueilli plus du quart des signatures des conseillers nationaux LR qui maillent le territoire national, démontrant que les cadres, les militants et les adhérents ne cautionnent pas un accord avec le RN », assure le parti, ajoutant que « la fin est proche » pour Éric Ciotti.

« Une situation extraordinairement anormale ». Au micro d’Europe 1, Manuel Bompard dénonce les conditions « scandaleuses » dans lesquelles s’organisent les élections législatives, selon lui.

Le coordinateur de LFI pointe notamment « le gel » des listes électorales, rappelant que son mouvement « a saisi le Conseil constitutionnel sur ce sujet« . Il évoque également le peu de temps laissé aux partis pour s’organiser avant le dépôt des candidatures, qui devra s’effectuer au plus tard le dimanche 16 juin à 18h.

Le coordinateur de LFI Manuel Bompard revient sur les propos de Jean-Luc Mélenchon qui a dit mercredi se sentir capable de devenir Premier ministre.

« Que Jean-Luc Mélenchon en soit capable, personne ne le conteste, et ça me paraît de ce point de vue là être une évidence », dit Manuel Bompard sur Europe 1.

L’insoumis, candidat à sa réélection dans les Bouches-du-Rhône, appelle à avancer « étape par étape », alors que la gauche doit encore s’entendre sur un programme commun. L’insoumis précise néanmoins:

« En ce qui concerne la fonction de Premier ministre, il est normal que ce soit le groupe le plus [important] de la coalition qui puisse faire une proposition aux autres. »

Près de l’Assemblée nationale, Éric Ciotti se faufile entre les journalistes et les forces de l’ordre pour accéder au siège du parti Les Républicains. Le député sortant des Alpes-Maritimes prend quelques secondes pour s’exprimer.

« Je suis président du parti », assure-t-il, contestant à nouveau la décision du bureau politique LR de l’exclure du mouvement, après son annonce d’une alliance avec le RN pour les législatives.

Se rangeant derrière les « statuts du parti », Éric Ciotti déclare:

« C’est une réunion de personnes qui se sont réunies elles-mêmes hors de tout cadre. Et d’ailleurs, le tribunal judiciaire de Paris, en ce moment même, est saisi par référé pour contester la validité de cette décision qui n’a aucun sens. »

Éric Ciotti, qui conteste son exclusion de LR et s’accroche à sa présidence, doit déjeuner avec le patron du Rassemblement national Jordan Bardella ce jeudi, a appris BFMTV, confirmant une information de France 2.

Mardi, le député sortant des Alpes-Maritimes a annoncé une alliance avec le RN dans le cadre des législatives, avant de s’attirer la réprobation de tous les cadres de LR. Seule une députée sortante sur 61 l’a suvi dans sa démarche jusqu’ici.

De son côté, Éric Ciotti a indiqué ce mercredi que 80 candidats se réclamant de sa démarche se présenteraient aux législatives. 

Lui aussi s’imagine potentiellement à Matignon. Après Jean-Luc Mélenchon, au tour de François Ruffin de se juger « capable » de devenir Premier ministre, en cas de victoire de la gauche unie aux élections législatives.

Comme le leader insoumis, le député sortant de la Somme – qui a lancé l’appel à former un front populaire dimanche – s’engage tout, en évitant de s’imposer:

« Si jamais il y a un consensus qui devait aboutir à un nom, je suis prêt à prendre la place qu’on voudra pour transformer la vie des gens », déclare-t-il sur France Bleu. « Si c’est à Matignon comme Premier ministre, pourquoi pas. Mais si c’est comme ministre des Sports et que je parviens à donner le sport pour tous, pour tous les enfants de notre pays, j’en serai fier. »

Fabien Roussel se place dans la course pour devenir le potentiel Premier ministre de la gauche, en cas de victoire aux élections législatives anticipées.

« Nous sommes plusieurs. Bien sûr, j’en fait partie comme d’autres », déclare le secrétaire national du Parti communiste français sur RTL.

« Ce qui compte aujourd’hui, c’est d’abord de présenter aux Français notre programme, d’avoir une majorité et le plus de députés possible », ajoute-t-il.

Que pense Fabien Roussel, critique régulier de Jean-Luc Mélenchon, d’une éventuelle nomination de ce dernier à Matignon? Peut-il être Premier ministre si la gauche l’emporte aux élections législatives?

« Pour le front populaire, il faudra un Premier ministre populaire, rassembleur, bienveillant, qui parle à tout le monde », répond le secrétaire national du PCF sur RTL. Ce qui, dans son esprit, ne semble pas correspondre à Jean-Luc Mélenchon. Le doute est en tout cas plus que permis eu égard aux déclarations passées de Fabien Roussel concernant le leader insoumis.

« Je ne veux éliminer personne », promet néanmoins le député sortant du Nord, avant de préciser:

« Nous n’excluons personne aujourd’hui. Nous sommes d’abord en train de travailler sur le programme, sur l’engagement que nous avons pris de présenter un ou une candidate dans chaque circonscription. »

Difficile d’y voir clair sur le nombre d’élus qu’Éric Ciotti pourra emmener avec lui dans son alliance avec l’extrême droite aux législatives. Et pour cause: tous les cadres de LR dénoncent cette prise de position et seule une députée sortante l’a soutenu jusqu’ici.

La veille, le député sortant des Alpes-Maritimes a indiqué que 80 candidats se réclamant de sa démarche se présenteraient aux législatives.

Invité de BFMTV, le maire RN Louis Alliot déclare pour sa part:

« On investit un certain nombre de candidats présentés par monsieur Ciotti », dit l’édile d’extrême droite de Perpignan. Et d’ajouter, sans plus de précisions: « Je lui fais confiance sur le nombre qu’il a lui même proposé pour notre commission d’investiture. »

Pourfendant les alliances qui se nouent à gauche et à l’extrême droite, Éric Dupond-Moretti estime sur BFMTV-RMC que ces élections législatives vont donner lieu à une « clarification » de l’espace politique. « Je pense que petit à petit, les masques vont tomber », déclare-t-il.

Éric Dupond-Moretti s’exprime sur BFMTV-RMC au sujet des législatives anticipées? « Je serai là où le président de la République me demandera d’aller », répond le ministre de la Justice.

« Ce que je peux vous dire, c’est que quelle que soit la place qui sera la mienne, je me battrai », déclare-t-il, expliquant souhaiter éviter que « notre pays tombe dans les mains des extrêmes. »

Invité de France inter ce matin, Gabriel Attal lance un appel aux « sociaux-démocrates de gauche » alors que les partis de gauche se sont unis pour les élections législatives.

« J’ai milité au PS donc oui ça me rend triste de voir ce parti à nouveau se mettre derrière et avancer avec LFI, de faire alliance avec le NPA, de voir ceux qui ont inventé la laïcité se retrouver avec ceux qui carburent au communautarisme, ceux qui ont été les défenseurs de Dreyfus avec ceux qui sont poursuivis pour apologie du terrorisme », décrit-il.

Le Premier ministre pense « à tous ces électeurs sociaux-démocrates de gauche qui ne se retrouvent pas là dedans, qui pensent qu’il y a un autre chemin qui est possible », ajoutant:

« Je fais confiance à ces Français pour faire le bon choix ».

La coalition des gauches présentera-t-elle des candidats du Nouveau Parti anticapitaliste aux élections législatives? « Pour l’instant, sur la discussion qui existe entre nous, je n’ai pas vu de circonscription attribuée au NPA. [Mais] on peut avoir un candidat du NPA », dit Olivier Faure sur RMC après que le parti d’extrême gauche a annoncé qu’il se ralliait au front populaire.

Le premier secrétaire du PS revient sur le communiqué du NPA qui avait fait polémique après les attaques terroristes du Hamas en Israël. La formation avait affirmé « son soutien aux Palestinien/nes et aux moyens de lutte qu’ils et elles ont choisi pour résister ».

« Je ne partage pas cette position. Et ce ne sera pas la position de la coalition. Nous discutons du projet. Ceux qui ne partagent pas le projet que nous allons porter ensemble ne seront pas candidats, c’est clair », a expliqué Olivier Faure.

Jean-Luc Mélenchon peut-il devenir le Premier ministre d’un potentiel gouvernement de cohabitation de la gauche? « Nous aurons une discussion lorsque ce groupe (Front populaire, NDLR) deviendra majoritaire. Et ce n’est pas le cas aujourd’hui », juge Olivier Faure, premier secrétaire du PS, sur RMC après que le leader insoumis s’est estimé « capable » de devenir chef du gouvernement.

« J’aimerais qu’on arrête de présidentialiser un scrutin qui ne l’est pas », poursuit Olivier Faure, ajoutant:

« Je comprends qu’il (Jean-Luc Mélenchon) fasse cette déclaration. Je n’ai pas de problème avec le fait qu’il considère qu’il est de ceux qui peuvent aspirer à cette fonction. Je ne le disqualifie pas, je dis simplement que ce sera un choix collectif. »

« Je ne m’élimine pas, mais je ne m’impose pas », a pour sa part déclaré Jean-Luc Mélenchon sur France 2 ce mercredi.

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Éric Ciotti futur ministre de l’Intérieur d’un potentiel gouvernement de cohabitation du RN? « Il n’y a aucune promesse, mais nous aurons naturellement vocation à participer au futur gouvernement de la France », répond l’intéressé, qui conteste son exclusion de LR et s’accroche à sa présidence, même si tous les cadres du parti veulent son départ.

Et d’insister: « Les Républicains auront des ministres dans ce gouvernement. » Reste à voir ce que sera devenu le parti d’ici là, Éric Ciotti étant poussé vers la sortie par l’immense majorité des élus LR.

Éric Ciotti ne conteste pas seulement la « valeur juridique » du bureau politique. « La commission d’investiture n’a aucune réalité non-plus », juge sur France 2 le Niçois qui s’accroche à sa présidence du parti Les Républicains.

Cette commission d’investiture, réunie dans la foulée du bureau politique qui a voté son exclusion, a reconduit les députés sortants de LR qui se représentent, à l’exception d’Éric Ciotti et d’une de ses proches, Christelle D’Intorni, elle aussi favorable à l’alliance avec l’extrême droite. Cela représente 59 députés LR.

« Moi ce que je souhaite, c’est qu’il y ait cette alliance d’un bloc national entre Les Républicains, le Rassemblement national et tous ceux qui sont animés par la soif de mettre un terme à cette impuissance », dit Éric Ciotti.

« S’il y a des obstacles à la présidence légitime dont je dispose, il y aura des actions judiciaires, y compris des actions pénales pour ceux qui utiliseraient des moyens qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser », promet Éric Ciotti sur France 2. Ce dernier conteste son exclusion de LR, voté par un bureau politique la veille, qui n’a pas de « valeur juridique », selon lui.

« Toutes les voies de droit seront ouvertes pour que j’exerce mes responsabilités, celles que je détiens des militants », ajoute-t-il.

Invitée de TF1 au lendemain de son exclusion du parti Reconquête, Marion Maréchal a évoqué un « immense gâchis. » Après son départ. Toutefois, elle assure avoir mis l’intérêt des Français avait celui des partis politiques.

« Aujourd’hui, on a un camp national qui se constitue, qui peut apporter une partie des réponses, qui suis-je pour empêcher cela? Si ça doit conduire à des expulsions et insultes, je l’assume », dit-elle.

Toutefois, cette dernière l’assure, elle n’a « en aucun cas rallié le RN » mais « apporté son soutien à une coalition. »

« Je n’ai pas négocié quoi que ce soit, je n’ai pas cherché une place pour moi-même, je ne serai pas candidate aux législatives, j’ai fait ça par cohérence », insiste-t-elle.

Au micro de France 2, Éric Ciotti n’hésite pas à tacler les cadres de LR, qui sont tous favorables à son exclusion du parti.

« On a vu le retour de tous ceux qui ont fait perdre la droite depuis des décennies », lance-t-il, avant d’appeler à « changer de cadre, de personnes », en faisant alliance avec l’extrême droite.

« Je serai dans mon bureau dans quelques instants », promet Éric Ciotti sur France 2. Le député sortant des Alpes-Maritimes s’accroche à sa présidence du parti Les Républicains et s’en prend aux élus LR qui veulent son départ:

« Tout ça, ce sont des arguties, des petits combats de gens médiocres d’arrière-garde qui n’ont rien compris à ce qui se passait dans le pays », tacle-t-il.

Si un bureau politique a voté son exclusion du parti la veille, Éric Ciotti conteste sa « valeur juridique ».

« Ce n’est pas un bureau politique. Le bureau politique est convoqué par le président », argumente-t-il.

La 7e circonscription de Paris est l’objet de toutes les convoitises à gauche, avant les législatives anticipées. Alors qu’Emmanuel Grégoire, premier adjoint socialiste à la mairie de Paris, a annoncé être candidat, il ne serait pas le seul représentant du PS à vouloir se présenter dans ce territoire.

Dans un message aux membres du bureau fédéral du PS, transmis par des sources de l’Hôtel de Ville à l’AFP, Lamia El Aaraje, adjointe à la maire de Paris en charge de l’accessibilité, annonce elle aussi avoir « décidé d’être candidate au cœur de Paris face à Clément Beaune (candidat investi par Renaissance, NDLR) et ceux qui ont provoqué le chaos dans le pays ». Une information confirmée à BFM Paris Île-de-France.

Cette circonscription est accessible pour la gauche. Clément Beaune l’avait difficilement conservé dans le giron de Renaissance lors des élections législatives de 2022, en récoltant au second tour 50,73% des voix face à Caroline Mécary, candidate insoumise de la Nupes.

Reste à voir cependant comme les artisans de la nouvelle alliance de des gauches, nommée désormais « front populaire », trancheront sur la personnalité à présenter dans ce territoire. Sera-t-elle socialiste ou à nouveau insoumise, comme en 2022?

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Le Premier ministre Gabriel Attal effectuera son premier déplacement de campagne pour les élections législatives jeudi 13 juin à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, fief électoral du Rassemblement national, a annoncé mercredi soir Matignon.

Après un passage sur la radio France Inter, il ira « sur le terrain, au contact des Français » en soutien de Jean-Pierre Pont, candidat de la majorité dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais pour le scrutin des 30 juin et 7 juillet. Il terminera sa journée dans l’émission Quotidien sur la chaîne TMC.

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La politique au travail? Le sujet est sensible. A chacun sa stratégie. Certains salariés préfèrent jouer carte sur table, quand d’autres marchent sur des œufs.

« Politique et entreprise ne font pas toujours bon ménage en interne, mais il faut en parler, c’est inévitable », juge Jonathan Gozard, recruteur au Mercato de l’emploi. Nulle honte pour autant de choisir de faire l’autruche, en dépit des regards inquisiteurs.

« Si cela a lieu lors d’échanges informels, vous pouvez manifester votre envie de ne pas en parler en disparaissant, je pense qu’on comprendra rapidement que c’est pas un sujet qui vous intéresse », conseille le psychologue Emeric Lebreton.

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La fin d’une aventure parlementaire de près de 14 ans. L’ancien ministre du Travail et député de l’Ardèche Olivier Dussopt (Renaissance) ne sera pas candidat aux législatives, a-t-il affirmé ce mercredi à l’AFP, confirmant une information du Dauphiné.

« J’avais décidé de ne pas me représenter en 2027 en considérant que quatre mandats c’est bien », a-t-il expliqué, en constatant que la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale a « accéléré » les choses.

Et celui qui a porté la réforme des retraites d’ajouter: « la limitation du cumul dans le temps est une bonne chose, c’est bien de mettre en adéquation ses actes et ses paroles, d’autant plus l’on peut continuer à être engagé politiquement sans nécessairement avoir un mandat et que personne n’est propriétaire de sa circonscription. »

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Si LR est empêtré dans une crise depuis qu’Éric Ciotti a annoncé une alliance avec l’extrême droite pour les législatives, la droite n’est est pas son premier coup d’essai. Jacques Chirac trahi par Édouard Balladur, la guerre Copé-Fillon pour la présidence de l’UMP….

Retour sur plusieurs psychodrames dans cet article

Marion Maréchal a officiellement été exclue du parti Reconquête par Éric Zemmour ce mercredi 12 juin. Le polémiste affirme que la nièce de Marine Le Pen a battu le « record du monde de la trahison ». Elle déplore de son côté une « triple faute » du chantre de l' »union des droites ».

Comment le parti d’extrême droite en est arrivé là, deux ans après que Marion Maréchal a rejoint Éric Zemmour lors de l’élection présidentielle?

La réponse dans notre article

Vacances, anniversaire ou mariage: de nombreux Français avaient prévu autre chose que d’aller voter les week-ends du 30 juin et 7 juillet. Après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale annoncée ce dimanche 9 juin par Emmanuel Macron, les électeurs s’organisent pour pouvoir exercer leur devoir citoyen. Quand certains bousculent leur agenda pour se rendre aux urnes, d’autres font le choix de la procuration.

Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 63.000 procurations ont déjà été enregistrées lundi et mardi. S’il est difficile de comparer les deux scrutins vu les contextes, 26.533 procurations avaient été réalisées sur les deux mêmes journées en 2022, à J-20 et J-19 du premier tour des élections législatives

Au total, quelque 1.020.000 électeurs avaient fait une procuration à cette occasion il y a deux ans.

Un duel entre la gauche unie et l’extrême droite. Le premier sondage pour ces législatives anticipées réalisé par Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche ce mercredi 12 juin donne le Rassemblement national à 31% et l’alliance des gauches à 28%. Le camp présidentiel arrive loin derrière avec 18% des intentions de vote.

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Après son exclusion de Reconquête, Marion Maréchal va-t-elle retourner chez le Rassemblement national? Marine Le Pen a en tout cas « salué » la « prise de position courageuse qui renforcera la dynamique patriote » de sa nièce, qui a appelé à soutenir l’alliance Ciotti-RN.

« Face à la gravité des enjeux, Marion Maréchal a fait le choix dans le contexte exceptionnel que connaît le pays, de privilégier l’intérêt national aux considérations partisanes, en appelant à soutenir les candidats du Rassemblement National », a ajouté Marine Le Pen.

Après son exclusion de Reconquête par Éric Zemmour, Marion Maréchal « prend acte » de cette décision, écrit-elle sur X.

« Je précise que je ne suis pas en train de retourner au RN mais de faire vivre la nécessaire union des droites pour battre Emmanuel Macron et sauver notre pays », ajoute-t-elle.

Alors que la gauche a indiqué avoir trouvé un accord de principe sur la répartition des circonscriptions en vue des législatives anticipées, la question d’un Premier ministre se pose.

Invité du JT de France 2 hier, Jean-Luc Mélenchon affirme se « sentir capable » d’aller à Matignon, tout en affirmant n’être candidat « à rien du tout » et appelant à « attendre » le résultat des élections.

« On veut bâtir une coalition avec le Rassemblement national (…) Tous ceux qui aiment la France sont les bienvenus », a affirmé Guilhem Carayon, le président des Jeunes Républicains, sur BFMTV.

« On estime que le RN est le parti le mieux placé pour que se déroule une transition avec une majorité à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré, défendant l’alliance avec le Rassemblement national.

Trois jours après l’annonce d’Emmanuel Macron d’une dissolution de l’Assemblée nationale et de la convocation de législatives anticipées, la classe politique est en ébullition.

Alliances, trahisons, disputes, accords… Les rebondissements sont nombreux et se multiplient jour après jour. Voici ce qu’il faut retenir de cette journée du mercredi 12 juin.

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l’actualité politique ce jeudi 13 juin. Fractures à droite, union à gauche: si Reconquête et Les Républicains continuent de se déchirer sur leur stratégie vis-à-vis du Rassemblement national en vue des législatives, la gauche semble s’allier largement derrière son nouveau « Front populaire ». Jean-Luc Mélenchon se dit prêt à aller à Matignon, mais « ne s’imposera pas ».

À dix-sept jours du premier tour des élections législatives anticipées du dimanche 30 juin, le grand bouleversement de la scène politique française continue.