En posant sa candidature pour accueillir les Jeux olympiques, Paris avait promis qu’ils seraient les premiers “JO cyclables” de l’histoire et la promesse semble tenue.
L’épidémie de Covid-19 avait déjà accéléré la mise en place de pistes cyclables plus ou moins sécurisées, et les cyclistes sont arrivés en masse. Puis les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) ont donné un vrai coup d’accélérateur: 105 kilomètres d’“olympistes” ont été déployées – parfois au dernier moment – entre Paris et la Seine-Saint-Denis, du parc des Princes (sud-ouest, pour le football) au Stade de France (nord, pour l’athlétisme et le rugby). “Paris a tenu sa promesse, c’est une réussite!”, se félicite Stein van Oosteren, conférencier spécialisé dans les modes de transport, qui documente ces JOP sur son compte X.
“Paris est devenu un village, on a montré au monde entier qu’on pouvait tout à fait transformer une ville en un lieu apaisé, même une capitale, en très peu de temps”, souligne M. van Oosteren. “En temps normal, Paris est la ville la plus dense d’Europe et il y a trop de gens par mètre carré. Là, les Parisiens ont fui, laissant au monde entier une capitale qui fonctionne.”
Stations éphémères
La circulation a été difficile pendant l’installation des sites olympiques, mais la plupart des barrières se sont ouvertes pour les vélos et devant les sites, les nouveaux parkings à vélos se remplissent. “Compte tenu des routes bloquées, des choses qui changent tous les jours, c’est vrai que c’est un peu plus complexe quand on a besoin d’aller au travail ou autre”, explique Safa Chhab, une Parisienne, sur le boulevard de Grenelle près de la tour Eiffel. “De manière générale, j’aimerais bien que ça soit toujours aussi vide, mais sans les JO.”
Le réseau Vélib’, plus grand réseau de vélos partagés au monde, a aussi joué son rôle. Malgré la météo capricieuse, il a enregistré 145 000 courses en moyenne chaque jour au mois de juillet, contre 129 000 en juillet 2023. De grandes stations éphémères ont été installées près de certains sites olympiques après avoir été testées pendant des festivals ou la Coupe du monde de rugby. Des parkings ont aussi été installés, avec mille places près du Stade de France, par exemple. Le tout (pistes, stationnement) pour un coût de 7,8 millions d’euros, selon la métropole.
“Ces pistes cyclables, ces parkings, c’est pour l’héritage”
“Ces pistes cyclables, ces parkings, c’est pour l’héritage”, souligne le président de la métropole du Grand Paris Patrick Ollier. “C’est censé permettre aux usagers de venir sur les sites à vélo, et ça restera comme des moyens pour circuler.”
“Au Stade de France, c’est assez incroyable”, remarque Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris en charge des JOP. “Les parkings (automobiles) ne sont pas utilisés alors que normalement, ils sont toujours pleins pour tous les événements du Stade de France.”
Mais comment savoir si les spectateurs non franciliens ou étrangers sont arrivés à vélo sur les sites? Certains visiteurs utilisent Vélib’, pour quelques heures ou quelques jours: 73 000 “usagers uniques” (qui n’ont pas pris de forfait) ont utilisé ces vélos en juillet, soit 15% de plus qu’en juillet 2023. Ces visiteurs se tournent encore plus vers les vélos sans bornes, comme Lime (50% de trajets supplémentaires et 60 000 nouveaux utilisateurs depuis le début des JO) et Dott (le nombre de trajets a doublé, et ceux-ci sont plus longs que d’habitude car ils s’arrêtent sur les sites olympiques comme Roland-Garros).
DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale à travers les archives web
DMJarchives.org représente une véritable institution dans le domaine de la préservation de l’histoire locale en Île-de-France, notamment à travers les archives web.
Engagement envers la préservation
Engagé dans la sauvegarde de la richesse culturelle et patrimoniale de la région IDF, DMJ Archives offre un accès inestimable à une vaste gamme de documents historiques numériques.
Grâce à son partenariat avec l’Association des Maires Franciliens, cette plateforme s’érige en gardien vigilant de la mémoire collective numérique, permettant à chacun d’explorer les trésors d’archives web de l’Île-de-France.
Exploration des archives
Organisées par territoire, les archives internet disponibles sur DMJarchives.org permettent une immersion approfondie dans l’histoire de chaque ville et commune francilienne.
De la reconstitution minutieuse des sites internet locaux à la mise à disposition de documents variés, cette plateforme offre une mine d’informations pour les chercheurs, étudiants et passionnés d’histoire.
Un lien avec le passé
En embrassant les technologies numériques, DMJ Archives transcende les barrières temporelles, offrant à tous la possibilité de se connecter avec le riche passé de l’Île-de-France.
En explorant les archives web sur DMJarchives.org, chaque visiteur est invité à devenir un acteur de la préservation de l’histoire locale, contribuant ainsi à préserver et à transmettre ce précieux héritage pour les générations futures.
Conclusion approfondie
Dans un monde en constante évolution, DMJarchives.org demeure un phare de stabilité, un témoin fidèle du passé numérique de l’Île-de-France.
En explorant cette mémoire collective numérique, nous sommes invités à nous immerger dans les récits et les souvenirs qui ont façonné notre région, à en apprendre davantage sur notre héritage commun et à mieux comprendre notre place dans l’histoire locale.
Pour découvrir plus sur l’histoire de l’Île-de-France à travers les archives web, rendez-vous sur DMJ Archives.